Comment se fait-il que mes camarades qui, après le CEP ont abandonné l’école aient si vite réussi(travaillent, ont des voitures de luxe, ont des femmes et des enfants,…,etc) alors que moi avec un bac+5, peine toujours à m’en sortir, même un vélo je n’en ai pas.
Ce roman donne à réfléchir sur la question de la nécessité(indispensable ou pas) de l’école pour la réussite de la jeunesse africaine vu la carence d’offre d’emploi après les longues études, sur les conditions d’études des élèves dans les villages et de vie de ses habitants, etc.
C’est l’histoire de trois jeunes garçons(Patiguédé, Raogo et Sié) de la campagne qui, après l’obtention du CEP(Certificat d’Études Primaire) décidèrent de prendre leur vie en main en allant en ville afin de trouver du travail et être riches pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Douze ans après ils se retrouvèrent au village lors de la traditionnelle fête coutumière.
Après la fête chacun raconta sa vie actuelle.
Patiguédé était devenu un grand commerçant et père de 3 enfants.
Sié était devenu un grand homme d’affaires, il s’était marié et était père de deux enfants.
Raogo qui avait tenu à poursuivre ses études dans une université publique jusqu’à Bac+5 était chômeur, célibataire et sans enfant.
Les différents parcours de nos jeunes garçons devenus maintenant des adultes n’a pas était sans obstacles.
Mais le cas de Raogo laisse quand même à réfléchir, à se poser des questions…
Avait-il fait le bon choix en décidant de poursuivre ses études?
Arrivera-t-il à trouver le succès comme ses amis d’enfance ? À trouver un travail qui conviendra à son niveau d’études vu ce déficit d’emploi en Afrique?
Source du mal, un livre écrit par Isidor Ouedraogo.